08/04/2019 – Chantage ?
Samedi, dans l’émission On n’est pas couché, l’animateur a affirmé avoir été victime de chantage de la part de l’attachée de presse du politique.
« Si vous annulez la venue de Madame Chamard, monsieur de Villiers viendra la semaine prochaine. » C’est, selon Laurent Ruquier, ce qu’aurait affirmé l’attachée de presse de Philippe de Villiers, à la suite de l’invitation de Christine Chamard dans On n’est pas couché.
Le tort de la journaliste ? Être l’auteure de Puy du Fou, la grande trahison, aux éditions Voix d’alerte. Elle y décrit « un rêve fracassé ». « Celui de bénévoles, propriétaires historiques du Puy du Fou, et qui se retrouvent dépossédés du fruit de quarante ans de dévouement et d’enthousiasme. » Elle accuse en particulier Philippe de Villiers et son fils Nicolas, tous les deux fondateurs du parc à thème du Puy du Fou lancé en 1989, d’avoir traité « sans ménagement » « ceux qui se mettaient en travers de leur route, provoquant le départ de centaines de Puyfolais. » On l’aura compris, il s’agit d’un livre à charge, donc.
« Faux », répond à L’Express l’attachée de presse concernée
Samedi, donc, dans On n’est pas couché, Laurent Ruquier a dévoilé, une fois n’est pas coutume, les coulisses des tractations entre lui et l’attachée de presse du politique, qui a sorti récemment un livre d’histoire controversé (dont L’Express a notamment parlé ici) intitulé J’ai tiré sur le fil du mensonge et tout est venu.
« Il n’a jamais accepté de venir ici depuis des années. Mais là bizarrement, il a dit, si vous annulez l’invitation de Madame Chamard, il viendra la semaine prochaine. Mais comme je ne le crois pas, je me suis dit qu’on allait garder Madame Chamard », a plaisanté Laurent Ruquier.
Une méthode des plus particulières que conteste toutefois l’attachée de presse de Philippe de Villiers, que L’Express a réussi à joindre par SMS. « C’est faux », nous indique-t-elle, affirmant que tous deux étaient déjà passés « à autre chose », et que ni Philippe de Villiers ni elle ne réagiraient à ces accusations.
Par Audrey Kucinskas